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 Information scientifique sur l'univers (hors jeu)

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MessageSujet: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 27 Avr - 19:10

Bonjours, je vais approfondire mes connaissance tout en partageant mes découverte dans ce poste. Les sujets seront vaste, mais je vais garder un lien avec le jeu. Donc je vais parler de planète, de trou noir, de galaxie. Que des informations véridique.
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 27 Avr - 19:12

***Vénus***


Vénus

Type de planète : planète tellurique
Découverte : connue depuis l'Antiquité
Distance moyenne au Soleil : 108.208.930 km = 0,72 U.A.
Période de révolution : 224,7 jours
Vitesse orbitale moyenne : 35 km/s
Inclinaison de l'orbite par rapport à l'écliptique : 3,39 degrés
Diamètre équatorial : 12.103 km
Masse (Terre = 1) : 0,81
Densité : 5,2
Gravité de surface (Terre = 1) : 0,9
Vitesse de libération équatoriale : 10,3 km/s
Température moyenne de surface : 460°C
Période de rotation : 243,02 jours (rotation rétrograde)
Inclinaison de l'axe : 2 degrés
Constituant principal de l'atmosphère : CO2
Nombre d'anneaux : 0
Nombre de satellites : 0

Vénus est l’une des planètes qui gravitent (tournent) autour du Soleil. C’est la plus brillante dans le ciel terrestre. Vénus est la 2 planète à partir du Soleil, et la plus proche voisine de la Terre. Elle orbite à une distance moyenne d’environ 108 millions de kilomètres du Soleil. C’est la planète la plus chaude du système solaire.

Structure

Vénus est comparable à la Terre en masse et en volume. Son diamètre est de l’ordre de 12 000 kilomètres. C’est une planète tellurique, solide et rocheuse. Sa structure interne est sans doute proche de celle de la Terre : un noyau métallique, un manteau visqueux composé de roches, et une croûte.

Le relief de Vénus est dû à l’érosion de la lave issue d’éruptions volcaniques. Sa surface présente de vastes plaines doucement ondulées et de grands plateaux. On y trouve aussi quelques sommets élevés.

Vénus est entourée d’une épaisse atmosphère, opaque et nuageuse, qui piège la chaleur solaire par effet de serre. Sa température au sol est de l’ordre de 460 C.

Révolution et rotation

Comme toutes les planètes, Vénus effectue 2 types de mouvement : révolution et rotation. La révolution d’une planète représente une orbite complète autour du Soleil. L’orbite de Vénus est quasi circulaire. Sa période de révolution est de 225 jours terrestres, durée d’une année vénusienne.

Vénus tourne aussi sur elle-même autour de son axe : c’est la rotation. Révolution et rotation d’une planète se combinent de manière complexe pour déterminer la durée du jour. Dans la plupart des cas, cette dernière correspond à peu près à la période de rotation de la planète. Vénus est un cas particulier. La durée du jour vénusien (environ 117 jours terrestres) est plus courte que la période de rotation de la planète (243 jours terrestres). La durée du jour se mesure entre 2 passages successifs du Soleil au-dessus d’un même point.

Observation et exploration

Vénus est observée de la Terre depuis l’Antiquité. Elle a aussi reçu la visite d’une vingtaine de sondes spatiales. La sonde américaine Mariner-2 l’approcha en 1962. C’était la première fois qu’on survolait une autre planète que la Terre. En 1970, la sonde soviétique Venera-7 atterrit sur Vénus. C’était le premier vaisseau spatial à se poser avec succès sur une autre planète. Dans les années 1990, la sonde américaine Magellan permit de cartographier la surface de Vénus avec beaucoup de détails. L’E.S.A. (Agence spatiale européenne) a envoyé une sonde en 2005 pour étudier l’atmosphère de Vénus.


Cette image est en vrai couleur et on peux y voir Vénus sans nuage, ce qui semble être un fait rare.
Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Venus_planete_PH_21186
Celle-ci n'est pas en couleur réel, mais elle démontre bien que vénus est souvent caché par d'immense nuage qui recouvre la planète.
Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Venus-mariner
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 27 Avr - 19:13

***Mars***

Mars

Type de planète : planète tellurique
Découverte : connue depuis l'Antiquité
Distance moyenne au Soleil : 227.936.640 km
Période de révolution : 1,88 ans
Vitesse orbitale moyenne : 24,13 km/s
Inclinaison de l'orbite par rapport à l'écliptique : 1,85 degrés
Diamètre équatorial : 6786 km
Masse (Terre = 1) : 0,11
Densité : 3,94
Gravité de surface (Terre = 1) : 0,38
Vitesse de libération équatoriale : 5 km/s
Température moyenne de surface : -87°C à -5°C
Période de rotation : 24,62 heures
Inclinaison de l'axe : 24 degrés
Constituant principal de l'atmosphère : CO2
Nombre d'anneaux : 0
Nombre de satellites : 2 :
1) Phobos
2) Deimos

Quatrième planète à partir du Soleil, située à une distance moyenne de 227.936.640 km de celui-ci, Mars est la dernière des planètes telluriques avant la ceinture d'astéroïdes puis la zone des planètes géantes. Elle parcourt son orbite en environ 1 an, 10 mois et demi.

Le diamètre de Mars (6794 km) vaut à peu près la moitié de celui de la Terre.

En dehors du système Terre-Lune, Mars est certainement l'objet le plus hospitalier du Système Solaire. Les températures y sont certes fraîches, avec une moyenne de - 87°C à – 5°C, mais nettement plus accueillantes que les fournaises de Mercure (le jour, bien sûr) et Vénus, ou les grands froids des régions plus éloignées du Système Solaire. L'atmosphère, composée principalement de gaz carbonique et contenant également de l'azote et de l'argon, est, il est vrai, beaucoup moins abondante que sur notre planète (et a fortiori, heureusement, que sur Vénus), mais elle joue malgré tout un certain rôle protecteur que l'on ne retrouve pas sur Mercure, par exemple.

Un autre élément rend cette planète fort intéressante : la présence d'eau. On en trouve à l'état solide dans des calottes polaires dont la taille varie suivant les saisons (comme sur Terre !) mais les importantes traces d'écoulement d'eau sur la surface martienne laissent à penser qu'il y en a jadis eu beaucoup plus à l'état liquide, formant peut-être des océans. Qu'est-il advenu de cette eau ? Peut-être se trouve-t-elle dans le sous-sol de la planète…

Mars est cependant loin d'être un paradis : son atmosphère est parfois agitée de tempêtes de poussière violentes, enveloppant toute la planète !

La surface martienne est marquée par des formations impressionnantes. On y trouve ainsi d'interminables failles telles Valles Marineris et de gigantesques volcans dont le mont Olympe (Olympus Mons), le plus grand volcan du Système Solaire : 27 km de haut et 600 km de large ! A côté de lui, la plus haute montagne terrestre, le mont Everest (moins de 9 km de haut), fait bien pâle figure.

Mars possède deux petits satellites, semblables à des astéroïdes.

Le plus gros des deux, Phobos (27 km x 22 km x 18 km) est très proche de la planète (9378 km). Il boucle son orbite en environ 7 heures et 30 minutes. Il se rapproche progressivement de Mars et finira par s'y écraser dans 50 millions d'années, à moins qu'il n'éclate avant et ne forme un anneau autour de la planète. Phobos est marqué par un gros cratère nommé Stickney et ne possède pas d'atmosphère.

Deimos, le plus petit (15 km x 12 km x 11 km), tourne en environ 30 heures autour de Mars, à une distance moyenne de 23.459 km.

Les missions qui ont eu, ont ou auront Mars pour destination sont nombreuses.

La première sonde qui y parvint fut la mission américaine Mariner 4 en 1965. Suivirent notamment les sondes américaines Mariner 6, 7 et 9 et les russes Mars 2 (la première à atteindre le sol), 3 (la première à s'y poser en douceur), 5 et 6 qui étudièrent la planète plus en détails. Vinrent ensuite les deux missions américaines Viking qui atterrirent sur Mars en 1976, prirent notamment des photographies à la surface de la planète et analysèrent le sol.

En 1988, les deux sondes russes Phobos échouèrent. Phobos 1 fut perdue en cours de route suite à une erreur dans son programme. Phobos 2 transmit des données durant son trajet vers la planète. Pendant la phase finale de sa mission, alors qu'elle s'apprêtait à larguer des atterrisseurs sur Phobos pour en étudier la surface, le contact fut perdu, probablement suite à un dysfonctionnement de l'ordinateur de bord. En 1993, ce fut au tour des Américains de perdre, pour des raisons inconnues, le contact avec leur sonde Mars Observer, trois jours avant sa mise en orbite martienne. Cette sonde envoya malgré tout certaines données durant son voyage. En 1996, la sonde russe Mars 96, au lieu de se mettre sur une trajectoire la menant à Mars, retomba dans l'atmosphère terrestre.

Il fallut ensuite attendre 1997 et l'arrivée de Mars Global Surveyor et Mars Pathfinder pour enfin renouer avec le succès. La première, encore en service aujourd'hui, avait notamment pour but de se satelliser autour de Mars et de la cartographier. La seconde, non seulement se posa sur Mars, mais y libéra un petit robot mobile qui observa et analysa les rochers environnants.

Mars Climate Orbiter (consacrée à l'étude du climat martien) et Mars Polar Lander (étude des régions polaires) – Deep Space 2 (analyse du sol en profondeur) furent toutes deux perdues avant d'avoir pu entamer leurs missions principales.

La sonde 2001 Mars Odyssey, consacrée à l'étude, en orbite, de la surface martienne et arrivée sur place en octobre 2001, accomplit heureusement sa mission scientifique sans problème.

La sonde japonaise Nozomi, lancée en 1998, aurait dû atteindre Mars en janvier 2004 (après avoir été retardée par un problème technique). Elle n'a pu être mise en orbite autour de la planète.

La sonde européenne Mars Express s'est placée en orbite autour de Mars le 25 décembre 2003. On reste par contre sans nouvelles de l'atterrisseur britannique Beagle 2 qu'elle largua sur la planète. Les sondes américaines Mars Exploration Rovers (Spirit et Opportunity) ont pour but de se poser sur Mars et de l'explorer à l'aide chacune d'un robot mobile (plus perfectionné que celui de Pathfinder). Spirit s'est posée sur la planète le 4 janvier 2004. Opportunity a fait de même le 25 janvier 2004.

Le 10 mars 2006, ce fut au tour de la sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter (orbiteur destiné à une étude très précise de la surface) de se placer en orbite martienne.

La première mission américaine Scout (Phoenix) devrait être prête au lancement avant le 31 décembre 2007.

Le projet américain Smart Lander devrait également permettre de récolter bon nombre d'informations intéressantes pour préparer, notamment, une future mission Sample Return, soit le retour sur Terre d'échantillons de Mars.

Dans un futur plus imprécis, une mission habitée est envisagée mais il faudra, pour qu'elle se réalise, surmonter bon nombre de difficultés.

Voici Mars. Cet immense canyon balafre tout un hémisphère de la planète. Sur cette
image, deux des trois grands volcans du plateau de Tharsis (à gauche) sont
également visibles : Pavonis Mons et (au-dessus) Ascraeus Mons
Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Mars
Voici Phobos, un de ces satellite.
Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Mars_phobos
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 27 Avr - 19:16

***Mercure***

Type de planète : planète tellurique
Découverte : connue depuis l'Antiquité
Distance moyenne au Soleil : 57.909.175 km = 0,39 U.A.
Période de révolution : 87,97 jours
Vitesse orbitale moyenne : 47,9 km/s
Inclinaison de l'orbite par rapport à l'écliptique : 7 degrés
Diamètre équatorial : 4879 km
Masse (Terre = 1) : 0.055
Densité : 5,42
Gravité de surface (Terre = 1) : 0,38
Vitesse de libération équatoriale : 4,3 km/s
Température de surface : de -180°C la nuit à 460°C le jour, environ
Période de rotation : 58,65 jours
Inclinaison de l'axe : 0 degré
Constituants principaux de l'atmosphère : pas de véritable atmosphère. Traces d'hydrogène et d'hélium.
Nombre d'anneaux : 0
Nombre de satellites : 0

Planète la plus proche du Soleil, Mercure en fait le tour en 88 jours à peine, à une distance moyenne de moins de 58.000.000 km (contre environ 150.000.000 km pour la Terre). Vu de Mercure, le Soleil paraît presque trois fois plus gros que nous ne le voyons depuis la Terre. Une telle proximité avec notre étoile lui vaut un impressionnant échauffement des parties éclairées de sa surface. Les températures atteignent alors jusqu'à 467°C. Bref, c'est la fournaise ! Mais lorsque la nuit tombe, l'absence d'atmosphère significative permet à la chaleur de s'échapper à un point tel que s'installe alors un froid glacial pouvant descendre jusqu'à – 183°C… Dans de telles conditions, on voit mal comment une forme de vie pourrait s'y développer. Périr carbonisés ou congelés serait le dilemme des candidats mercuriens (sans parler de l'asphyxie)…

Mercure est également la plus petite des quatre planètes telluriques, avec un diamètre de 4.879,4 km (contre 12.756,28 km pour la plus grande d'entre elles, la Terre). Son atmosphère extrêmement ténue est essentiellement due à l'action du vent solaire (flux de particules éjectées par le Soleil) et composée principalement d'oxygène, de sodium et d'hélium. Elle est bien trop faible que pour provoquer une quelconque érosion ou pour échauffer les corps qui y pénétreraient. C'est pourquoi la surface de Mercure ressemble à celle de notre Lune ; elle est criblée de cratères provoqués par des impacts de météorites.

A ce jour, une seule sonde s'est approchée de Mercure : la mission américaine Mariner 10 (en 1974-1975). Nous lui devons notamment une cartographie d'environ la moitié de la surface de la planète ainsi que la découverte du champ magnétique mercurien, similaire à celui de la Terre quoique bien plus faible. Il n'en reste pas moins que Mercure est encore mal connue et, de plus, relativement difficile à observer depuis la Terre : elle est tellement proche du Soleil qu'on ne peut la distinguer que juste avant le lever ou juste après le coucher de ce dernier.

Fait remarquable, des observations de la planète menées par radar (depuis la Terre) ont permis, en 1991, de détecter de l'eau gelée dans des cratères des pôles de Mercure, à l'abri des rayons du Soleil.

Une nouvelle sonde américaine (MESSENGER) destinée spécifiquement à l'étude de Mercure (autour de laquelle elle entrerait en orbite en 2011, après l'avoir croisée, ainsi que Vénus, à plusieurs reprises) a été lancée le 3 août 2004.




Une mosaïque de photos de Mercure, prises par Mariner 10, le 29 mars 1974. Il manque des morceaux parce que une seul sonde a pu photographier la planète.
Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Mercure
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 27 Avr - 19:18

***Jupiter***

Type de planète : planète géante gazeuse
Découverte : connue depuis l'Antiquité
Distance moyenne au Soleil : 778.412.010 km soit 5,20336301 U.A.
Période de révolution : 11,862615 ans
Vitesse orbitale moyenne : 13,0697 km/s
Inclinaison de l'orbite par rapport à l'écliptique : 1,30530 degrés
Diamètre équatorial : 142.984 km
Masse (Terre = 1) : 318
Densité : 1,33
Gravité de surface (Terre = 1) : environ 2,5
Vitesse de libération équatoriale : 59,54 km/s
Température : variable en fonction de l'altitude dans l'atmosphère. -108°C là où la pression est de 1 bar.
Période de rotation : 9,92496 heures
Inclinaison de l'axe : 3,12 degrés
Constituants principaux de l'atmosphère : H2 , He
Nombre d'anneaux : 3
Nombre de satellites : 63 :
1) Métis
2) Adrastée
3) Amalthée
4) Thébé
5) Io
6) Europe
7) Ganymède
Cool Callisto
9) Themisto
10) Léda
11) Himalia
12) Lysithéa
13) Elara
14) S/2000 J11
15) Carpo
16) Euporie
17) Orthosie
18) Euanthe
19) Thyone
20) Mneme
21) Harpalyke
22) Hermippe
23) Praxidike
24) Thelxinoe
25) Iocaste
26) Ananke
27) Arche
28) Pasithee
29) Chaldene
30) Kale
31) Isonoe
32) Aitne
33) Erinome
34) Taygete
35) Carme
36) Kalyke
37) Eukelade
38) Kallichore
39) Helike
40) Eurydome
41) Autonoe
42) Sponde
43) Pasiphaé
44) Megaclite
45) Sinope
46) Hegemone
47) Aoede
48) Callirrhoe
49) Cyllene
A ceux-ci s'ajoutent les satellites S/2003 J2 à S/2003 J5, S/2003 J9, S/2003 J10, S/2003 J12, S/2003 J14 à S/2003 J19 et S/2003 J23.


Avec un diamètre de 142.984 km, soit plus de 11 fois celui de la Terre, Jupiter est la plus grande des planètes du système solaire. Parcourant son orbite en 11 ans et 314 jours à une distance moyenne d'environ 779 millions de km du Soleil, elle est la cinquième planète à partir de celui-ci et la première des planètes géantes gazeuses.

Sa composition d'hydrogène et d'hélium est similaire à celle d'une petite étoile et, de fait, si Jupiter avait été entre 50 et 100 fois plus massive, des réactions de fusion nucléaire auraient pu s'y dérouler, et auraient fait d'elle une étoile plutôt qu'une planète. L'atmosphère jovienne est zébrée de zones claires en alternance avec d'autres plus sombres. Des tempêtes titanesques s'y développent, à l'instar de la fameuse Grande Tache Rouge, qui pourrait contenir trois fois la Terre et perdure depuis au moins un siècle, voire davantage, Galilée ayant observé une formation similaire il y a près de 400 ans !

Au niveau du cœur de Jupiter, probablement sous forme liquide, la pression pourrait atteindre 30 millions de fois la pression atmosphérique terrestre ! Il y fait certainement très chaud, ce qui n'est pas le cas du niveau où la pression est de 1 bar : la température n'y est que de -108°C…

Jupiter possède un champ magnétique extrêmement important qui forme une zone appelée magnétosphère dont le volume vaut un million de fois la magnétosphère terrestre. Ce champ magnétique se fait ressentir jusqu'à l'orbite de Saturne ! Les radiations qui en résultent sont très dangereuses pour les équipements électroniques des sondes qui passent à proximité de Jupiter (et le seraient aussi pour des êtres humains s'ils s'y aventuraient).

Comme toutes les planètes géantes de notre système, Jupiter possède des anneaux (découverts par la sonde américaine Voyager 1). Ils pourraient être formés de débris provenant de certains satellites.

Jupiter est en effet au centre d'une sorte de mini-système solaire, avec au moins 63 satellites ! Elle détient ainsi le record du nombre de satellites connus pour une planète.

En s'éloignant progressivement de Jupiter, on trouve d'abord 4 petits satellites (Métis, Adrastée, Amalthée et Thébé). Le plus proche, Métis, orbite à une distance de 128.000 km de Jupiter et le plus éloigné, Thébé, à 222.000 km. Leurs diamètres sont compris entre 20 km (Adrastée) et 189 km (Amalthée). Ils sont probablement à l'origine des anneaux de la planète, à l'intérieur desquels ils circulent. Métis et Adrastée sont si proches de Jupiter qu'ils orbitent autour d'elle plus rapidement qu'elle ne tourne sur elle-même. Ils finiront par s'y écraser…

Au-delà, se situent les quatre satellites galiléens (ainsi nommés car découverts par Galilée le 7 janvier 1610) : Io, Europe, Ganymède et Callisto. D'une taille équivalente à celle de petites planètes, ils sont extrêmement intéressants.

Un peu plus gros que notre Lune, avec un diamètre d'environ 3600 km, Io est l'objet le plus volcanique du système solaire. Ceci est dû à l'effet qu'ont sur lui les attractions combinées de Jupiter (à une distance de 422.000 km), Europe et Ganymède. Il en résulte des phénomènes de marées époustouflants. Alors que, sur Terre, la différence maximale entre marée haute et marée basse est de 18 m, la surface (solide !) de Io subit des variations d'altitude pouvant atteindre 100 m ! Sa surface est en renouvellement permanent et son atmosphère, composée principalement de dioxyde de soufre. Le passage de Io dans le champ magnétique de Jupiter provoque un courant électrique important entraînant l'apparition d'éclairs dans l'atmosphère de Jupiter.

Europe est plus calme, avec une surface gelée parcourue de fissures mais dépourvue de cratères et une atmosphère d'oxygène. Le plus petit des satellites galiléens (d'un diamètre de 3130 km), situé à une distance moyenne de Jupiter de 671.000 km, intéresse beaucoup les scientifiques : sous sa croûte d'eau gelée, dont l'épaisseur est évaluée à 5 km, il pourrait bien receler des océans d'eau liquide de 50 km de profondeur. Quand on sait l'importance de l'eau dans le développement de la vie, on comprend qu'une mission à destination d'Europe (Europa Orbiter) ait été au programme de la NASA. Le lancement était prévu pour 2008, mais cette mission a été annulée.

Orbitant à une distance moyenne de 1.070.000 km de Jupiter, Ganymède, avec ses 5262 km de diamètre, est le plus gros satellite du système solaire. Sa taille dépasse celle des planètes Pluton et même Mercure ! Il possède son propre champ magnétique… Le télescope spatial Hubble a détecté des traces d'ozone au niveau de sa surface d'eau gelée.

Très gros lui aussi, avec un diamètre de 4806 km, Callisto possède également une surface gelée. Son atmosphère ténue est composée de gaz carbonique. Il circule à environ 1.883.000 km de Jupiter.

On ne connaît que peu de choses sur les autres satellites joviens répertoriés. Les plus éloignés orbitent à plus de 23 millions de kilomètres de la planète.

A l'heure actuelle, 7 sondes sont passées à proximité de Jupiter.

L'américaine Pioneer 10 lancée en mars 1972, fut la première mission à traverser la ceinture d'astéroïdes entre les orbites de Mars et de Jupiter. Elle survola, pour la première fois, cette dernière en décembre 1973 puis continua sa route vers l'extérieur du système solaire. Elle prit des photos de Jupiter et de ses satellites et les mesures qu'elle fit des radiations provoquées par la planète furent d'un intérêt capital pour les sondes Voyager et Galileo. Bien que sa mission soit officiellement clôturée depuis mars 1997, des contacts intermittents ont encore été établis avec elle jusqu'en janvier 2003 !

Elle fut suivie de près par Pioneer 11, lancée en avril 1973, qui atteignit Jupiter en décembre 1974, puis Saturne, qu'elle fut la première à survoler en septembre 1979. Il n'est plus possible de communiquer avec elle depuis novembre 1995 et l'épuisement de sa source d'énergie.

Ensuite, vinrent les Voyager… Voyager 2 fut lancée le 20 août 1977 et Voyager 1, 16 jours plus tard. Cette dernière fut cependant mise sur une trajectoire plus rapide, ce qui fait qu'elle arriva la première à proximité de Jupiter, le 5 mars 1979. Elle découvrit notamment les anneaux joviens ainsi que 3 nouveaux satellites, de même que l'existence d'éclairs dans l'atmosphère de la planète et prit d'intéressantes photos des satellites galiléens. Elle poursuivit ensuite en direction de Saturne (survol en novembre 1980) et est actuellement l'objet fait par l'homme le plus éloigné de nous !
Voyager 2, sur ses traces, observa Jupiter en juillet 1979, avant de visiter les trois autres planètes géantes : Saturne (août 1981), Uranus (janvier 1986) et Neptune (août 1989). Elle est d'ailleurs toujours la seule sonde à avoir approché ces deux dernières planètes. Tout comme Voyager 1, elle est encore en état de marche actuellement et se dirige vers l'extérieur du système solaire.

Plus récemment, la sonde Ulysses, destinée à l'étude du Soleil hors du plan de l'écliptique, eut recourt à l'assistance gravitationnelle de Jupiter pour sortir de ce plan (ce qu'aucun moteur actuel ne lui aurait permis de faire). Lancée en octobre 1990, elle atteignit la planète géante en février 1992 et ses instruments lui permirent de collecter des informations détaillées sur la magnétosphère de Jupiter. Ulysses est encore en service, en orbite héliocentrique.

Lancée en octobre 1989, la sonde Galileo fut la première à se mettre en orbite autour d'une planète géante. Elle atteignit Jupiter en décembre 1995 et largua une petite capsule dans l'atmosphère de la planète pour permettre des mesures directes à l'intérieur de celle-ci. La capsule étudia la température, la pression, la composition chimique, les caractéristiques des nuages et des vents, l'énergie interne de la planète, les éclairs, avant de périr, vaincue par la pression et la température. Orbitant autour de Jupiter, la sonde Galileo envoya pendant plusieurs années des informations et photographies inestimables sur la planète et ses satellites (en particulier les 4 satellites galiléens). Par la suite, ses réserves de carburant s'épuisant, Galileo menaçait de devenir incontrôlable. Pour éviter à tout prix qu'elle n'aille s'écraser sur le satellite Europe et ne perturbe ce monde si intéressant, il fut décidé de la jeter volontairement sur Jupiter pour qu'elle s'écrase dans l'atmosphère de la planète. Le 21 septembre 2003, Galileo subit ainsi le même sort que la capsule qu'elle avait larguée en 1995.

Citons aussi la mission Cassini-Huygens lancée en octobre 1997, qui, sur sa route vers Saturne (qu'elle a atteint en juillet 2004), rencontra Jupiter en décembre 2000, ce qui lui permit de faire des observations en collaboration avec Galileo.

Comme expliqué plus haut, une mission destinée à étudier Europe (Europa Orbiter) était envisagée pour mars 2008. Elle serait arrivée à proximité de Jupiter en 2010 et se serait satellisée autour d'Europe en 2011 ou 2012… Cette mission a cependant été annulée.

Io, l'objet le plus volcanique du système solaire, vu par la sonde Galileo
Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Jupiter_io
Europe et sa surface gelée
Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Jupiter_europa
Callisto, troisième plus gros satellite de notre système, vu par une des sondes Voyager
Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Jupiter_callisto
Voila Jupiter
Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Jupiter
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 27 Avr - 19:20

***Saturne***

Type de planète : planète géante gazeuse
Découverte : connue depuis l'Antiquité
Distance moyenne au Soleil : 1.426.725.400 km soit 9,53707032 U.A.
Période de révolution : 29,47498 ans
Vitesse orbitale moyenne : 9,6724 km/s
Inclinaison de l'orbite par rapport à l'écliptique : 2,48446 degrés
Diamètre équatorial : 120.536 km
Masse (Terre = 1) : 95,18
Densité : 0,7
Gravité de surface (Terre = 1) : 1,16
Vitesse de libération équatoriale : 35,49 km/s
Température : variable avec l'altitude dans l'atmosphère. -139°C là où la pression atmosphérique est de 1 bar.
Période de rotation : environ 10,5 heures
Inclinaison de l'axe : 26,73 degrés
Constituants principaux de l'atmosphère : H2 , He
Nombre d'anneaux : 7
Nombre de satellites : 56 :
1) Pan
2) Daphnis
3) Atlas
4) Prométhée
5) Pandore
6) Epiméthée
7) Janus
Cool Mimas
9) Methone
10) Pallene
11) Encelade
12) Telesto
13) Téthys
14) Calypso
15) Dioné
16) Hélène
17) Polydeuces
18) Rhéa
19) Titan
20) Hypérion
21) Japet
22) Kiviuq
23) Ijiraq
24) Phoebé
25) Paaliaq
26) Skathi
27) Albiorix
28) Erriapo
29) Siarnaq
30) Tarvos
31) Mundilfari
32) Narvi
33) Suttungr
34) Thrymr
35) Ymir
A ceux-ci s'ajoutent les satellites S/2004 S7 à S/2004 S19 et S/2006 S1 à S/2006 S8.

La magnifique Saturne est la plus lointaine des planètes connues depuis l'Antiquité, la sixième à partir du Soleil. A une distance moyenne de 1.426.725.400 km de celui-ci, elle boucle son orbite en plus de 29 ans. Avec un diamètre de 120.536 km, elle est, en taille, la seconde planète de notre système, après la colossale Jupiter.

Tout comme cette dernière, Saturne est une planète gazeuse, composée principalement d'hydrogène et d'hélium. Elle est aussi la seule planète dont la densité est inférieure à celle de l'eau. Plongée dans ce liquide (on se demande comment, vu sa taille !), elle flotterait ! Des vents violents agitent son atmosphère ; ils peuvent atteindre 1800 km/h ! En comparaison, les vents les plus rapides sur Terre se traînent à 400 km/h…

Il ne fait guère chaud, dans l'atmosphère saturnienne : là où la pression atmosphérique est de 1 bar, la température est de –139°C.

Saturne effectue une rotation sur elle-même en à peine 10 heures 39 minutes et 24 secondes.

Son splendide système d'anneaux, le plus vaste du système solaire, fut déjà observé en 1610 par Galilée. Les sondes Voyager ont révélé que ces anneaux étaient constitués principalement d'eau gelée. Les particules qui les composent ont des tailles pouvant aller jusqu'à plusieurs dizaines de mètres.

Le champ magnétique important de Saturne est responsable d'aurores polaires sur la planète, semblables à celles que l'on peut observer sur Terre.

On dénombre au moins 56 satellites de Saturne.

Titan est, avec un diamètre de 5150 km, le deuxième plus gros satellite du Système Solaire, après Ganymède (satellite de Jupiter). Les planètes Pluton et même Mercure sont plus petites que lui. Il orbite à une distance moyenne de 1.221.830 km de Saturne. Ce qui le rend particulièrement intéressant, c'est son atmosphère dense (la pression au sol est de 1,6 bars, soit 60 % de plus que sur Terre), un cas unique pour un satellite de notre système. Qui plus est, cette atmosphère est constituée principalement d'azote (comme sur Terre) et contient également du méthane. La composition de l'atmosphère de Titan pourrait donc être similaire à celle de l'atmosphère terrestre, au début de l'existence de notre planète. Un détail devrait pourtant refroidir (c'est le mot !) ceux qui espéreraient qu'une vie se soit développée ou se développe sur Titan : la température ! En effet, à la surface, celle-ci n'est que de – 178°C, ce qui ne constitue certes pas des conditions idylliques. Une telle température pourrait laisser espérer découvrir des mers de méthane liquide à la surface de Titan ; la pression semble néanmoins trop faible pour cela. Par contre, des lacs d'éthane pourraient s'y rencontrer. Par photochimie, le méthane est en effet transformé en éthane, acétylène, éthylène et cyanure d'hydrogène (un composant des acides aminés !)…

Les autres satellites de Saturne sont nettement plus petits mais malgré tout intéressants. Beaucoup (mais pas Hypérion, ni Phoebé) présentent toujours la même face à la planète.
Encelade semble avoir une surface très active et changeante, reflétant une telle part de la lumière qu'elle reçoit que la température y descend à –201°C.
Mimas est marqué par un gros cratère (Herschel) de 130 km de large (le tiers du diamètre du satellite) et de 10 km de profondeur, à l'intérieur duquel se dresse une montagne de la taille du Mont Everest !
Téthys possède également un énorme cratère (Odysseus) dont la taille dépasse celle du cratère Herschel … et même celle du satellite Mimas tout entier ! La largeur de ce cratère atteint presque le tiers du diamètre de Téthys (ce dernier étant d'un peu plus de 1000 km). Il faut aussi remarquer la gigantesque fracture couvrant les trois quarts de la circonférence de Téthys. La température à la surface de ce satellite n'est que de –187°C.
Hypérion, quant à lui, perturbé par l'attraction du gros Titan, change d'orientation chaque fois qu'il passe à proximité de celui-ci.
Japet possède deux types de surfaces qui réfléchissent la lumière de façons très différentes : l'un en reflète 50 %, l'autre à peine 5 %.
Hélène, Polydeuces et Dioné circulent sur la même orbite… Tout comme Télesto, Téthys et Calypso partagent la leur !
Curieux aussi : lorsqu'ils s'approchent l'un de l'autre, Epiméthée et Janus … échangent leurs orbites (très proches : l'une est à peine 50 km plus éloignée de Saturne que l'autre) !

Saturne n'a, à ce jour, reçu la visite que de peu de sondes. Pioneer 11 l'a survolée en septembre 1979, Voyager 1 en novembre 1980, Voyager 2 en août 1981. Elles ont permis de multiples observations : notamment la découverte de certains satellites et des photos de leurs surfaces.

En juillet 2004, la sonde Cassini (collaboration NASA et Agence Spatiale Italienne) a été la première à se satelliser autour de Saturne. Elle étudiera, pendant au moins 4 ans, la planète, son atmosphère, sa magnétosphère, ses anneaux, ses satellites et en particulier l'intriguant Titan sur lequel elle a largué la petite sonde Huygens de l'Agence Spatiale Européenne.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Saturne3
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 27 Avr - 19:21

***Uranus***

Type de planète : planète géante gazeuse
Découverte : en 1781 par William Herschel
Distance moyenne au Soleil : 2.870.972.200 km soit 19,19126393 U.A.
Période de révolution : 84,016846 ans
Vitesse orbitale moyenne : 6,8352 km/s
Inclinaison de l'orbite par rapport à l'écliptique : 0,76986 degrés
Diamètre équatorial : 51.118 km
Masse (Terre = 1) : 14,48
Densité : 1,3
Gravité de surface (Terre = 1) : 1,15
Vitesse de libération équatoriale : 21,29 km/s
Température : variable en fonction de l'altitude dans l'atmosphère. -197° là où la pression est de 1 bar.
Période de rotation : 17,23 heures
Inclinaison de l'axe : 97,86 degrés
Constituants principaux de l'atmosphère : H2 , He , CH4
Nombre d'anneaux : 11
Nombre de satellites : 27 :
1) Cordelia
2) Ophelia
3) Bianca
4) Cressida
5) Desdemona
6) Juliet
7) Portia
Cool Rosalind
9) Cupid
10) Belinda
11) Perdita
12) Puck
13) Mab
14) Miranda
15) Ariel
16) Umbriel
17) Titania
18) Obéron
19) Francisco
20) Caliban
21) Stephano
22) Trinculo
23) Sycorax
24) Margaret
25) Prospero
26) Setebos
27) Ferdinand

Les Anciens ne connaissaient l'existence que de 6 planètes : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter et Saturne. Ce n'est qu'en 1781 que l'astronome William Herschel en découvrit une septième qu'il prit d'abord pour une comète : Uranus. Celle-ci met 84 ans pour accomplir son orbite, à 2.870.972.200 km en moyenne du Soleil. Uranus est donc non seulement la septième planète par ordre de découverte mais aussi la septième à partir du Soleil.

Une caractéristique remarquable de cette planète est qu'elle « roule » sur son orbite. Son équateur est en effet incliné de 97,86° par rapport au plan de son orbite ! Cette orientation pour le moins inhabituelle pourrait être due à une collision, jadis, avec un astre de la taille d'une planète.

Uranus possède un champ magnétique (curieusement orienté, lui aussi) d'une intensité comparable à celui de la Terre.

Composée principalement d'hydrogène, d'hélium, de méthane, d'eau et d'ammoniac, Uranus doit, avec un diamètre de 51 118 km, être classée parmi les planètes géantes gazeuses. Bien que troisième planète de notre système par la taille (après Jupiter et Saturne), elle n'est que quatrième par la masse (après Neptune, pourtant plus petite).

Sa distance au Soleil explique le froid régnant sur Uranus. Au niveau de l'atmosphère où la pression est de 1 bar, la température est de –197° C. Au sommet des nuages, elle n'est plus que de –215° C environ. Il est intéressant de noter que le pôle éclairé par le Soleil et celui plongé dans l'obscurité, de même que la plus grande partie de la planète, présentent la même température au sommet des nuages.

Comme les autres planètes géantes de notre système, Uranus est entourée d'un système d'anneaux. Celui-ci fut découvert en 1977 lors de l'occultation d'une étoile par la planète géante.

Uranus dispose d'au moins 27 satellites connus. Plusieurs furent découverts par la sonde américaine Voyager 2 (la seule à s'être approchée d'Uranus) lors de son survol de la planète en 1986. La sonde permit aussi d'observer cinq satellites (Miranda, Ariel, Umbriel, Titania, Obéron), plus gros, qui étaient déjà connus à l'époque.

Le plus curieux d'entre eux est Miranda. Sa surface, composée d'un mélange d'éléments anciens et d'autres plus récents, est marquée par des canyons pouvant atteindre 20 km de profondeur ! Une hypothèse permettant d'expliquer une surface aussi tourmentée serait que le satellite aurait été percuté par un autre corps et que les morceaux résultant de l'impact se seraient ensuite agglomérés pour reformer l'astre, quelque peu défiguré…

Titania possède également des failles et canyons indiquant qu'il aurait connu une activité géologique, probablement tectonique. Ariel a la surface la plus claire et peut-être la plus jeune de toutes les lunes d'Uranus. Ses vallées semblent aussi résulter d'une activité géologique.

Umbriel et Obéron ne semblent pas avoir connu une telle activité, à en juger par leurs surfaces sombres et anciennes.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Uranus

Voici une comparaison d'Uranus avec la terre pour imaginer la grosseur. En plus ce n'est pas la plus grosse ^^

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) 600px-Uranus,_Earth_size_comparison


Dernière édition par Magma le Mar 28 Avr - 8:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 27 Avr - 19:23

***Neptune***

Type de planète : planète géante gazeuse
Découverte : en 1846 par Johann Gottfried Galle et Louis d'Arrest sur base des calculs de Urbain Jean Joseph Le Verrier
Distance moyenne au Soleil : 4.498.252.900 km soit 30,06896348 U.A.
Période de révolution : 164,79132 ans
Vitesse orbitale moyenne : 5,4778 km/s
Inclinaison de l'orbite par rapport à l'écliptique : 1,76917 degrés
Diamètre équatorial : 49.528 km
Masse (Terre = 1) : 17,2
Densité : 1,76
Gravité de surface (Terre = 1) : 1,19
Vitesse de libération équatoriale : 23,71 km/s
Température : variable en fonction de l'altitude dans l'atmosphère. -200°C là où la pression est de 1 bar.
Période de rotation : 16,11 heures
Inclinaison de l'axe : 29,58 degrés
Constituants principaux de l'atmosphère : H2 , He , CH4
Nombre d'anneaux : 6
Nombre de satellites : 13 :
1) Naiad
2) Thalassa
3) Despina
4) Galatea
5) Larissa
6) Proteus
7) Triton
Cool Néréide
9) S/2002 N1
10) S/2002 N2
11) S/2002 N3
12) Psamathe
13) S/2002 N

Neptune fut la première planète à être découverte par calcul plutôt que par des observations régulières du ciel. Des perturbations inexpliquées dans l'orbite d'Uranus amenèrent deux mathématiciens (Urbain Jean Joseph Le Verrier et John Couch Adams, indépendamment l'un de l'autre) à émettre l'hypothèse de l'existence d'une planète plus lointaine qui influerait sur celle-ci. Ils en calculèrent la position et la planète put ainsi être observée pour la première fois le 23 septembre 1846 par Johann Gottfried Galle (de l'observatoire de Berlin) et Louis d'Arrest (un étudiant en astronomie), sur base des prédictions de Le Verrier. En janvier 1613, Galilée avait, en réalité, déjà vu Neptune mais il ne s'était pas rendu compte qu'il s'agissait d'une planète encore inconnue.

Depuis sa découverte par Galle, Neptune n'a pas encore effectué un tour complet du Soleil puisqu'il lui faut 165 ans pour boucler son orbite, à une distance moyenne de 4,5 milliards de km de notre étoile. On considère généralement que Pluton est la planète la plus éloignée du Soleil mais son orbite, très elliptique, passe parfois à l'intérieur de celle de Neptune. Ainsi, récemment, Neptune a été la planète la plus éloignée du Soleil.

Composée principalement d'hydrogène, d'hélium et de méthane (qui lui donne sa couleur bleue en absorbant la lumière rouge), d'un diamètre de 49.528 km (presque quatre fois celui de la Terre), Neptune est la plus petite des planètes géantes gazeuses de notre système. Elle est également la plus dense d'entre elles, ce qui fait que sa masse est supérieure à celle d'Uranus, pourtant légèrement plus volumineuse qu'elle.

Bien que très éloignée du Soleil et ne recevant de ce fait que peu d'énergie, Neptune connaît les vents les plus violents du Système Solaire : ils peuvent atteindre les 2000 km/h (deux mille, vous avez bien lu…) ! La sonde américaine Voyager 2, la seule à avoir, en 1989, approché cette lointaine planète, a ainsi pu observer un anticyclone surnommé « la Grande Tache Sombre » dont la taille atteignait celle de la Terre et dont la vitesse dépassait 1000 km/h ! Contrairement à la célèbre « Grande Tache Rouge » de Jupiter, la « Grande Tache Sombre » de Neptune est fort variable en taille et en forme.

A cause de la distance qui sépare la planète du Soleil, les températures peuvent y être plutôt fraîches : là où la pression atmosphérique atteint 1 bar (bref, là où elle est comparable à la pression atmosphérique terrestre), il règne un –200°C quelque peu frisquet.
Par contre, en certains endroits de l'atmosphère, la température peut s'élever jusqu'à 475°C à cause de la compression des gaz dans les couches inférieures.

Comme les trois autres planètes géantes du Système Solaire (Jupiter, Saturne et Uranus), Neptune est entourée d'un système d'anneaux, découverts dans les années 1980 suite à l'observation, depuis la Terre, de l'occultation d'une étoile par Neptune, et dont l'existence a été confirmée par Voyager 2.

A l'heure actuelle, on aurait dénombré treize satellites de Neptune. Six d'entre eux ont été découverts par la sonde Voyager 2 au cours de son passage à proximité de la planète : Naïade, Thalassa, Despina, Galatea, Larissa et Protéus. Il s'agit d'objets de forme irrégulière, dont les diamètres s'échelonnent entre 54 km (pour Naïade) et 400 km (pour Protéus). Ils sont parmi les objets les plus sombres du système solaire; Protéus, par exemple, ne reflète que 6 % de la lumière qu'il reçoit (contre 11 % pour la Lune, par exemple). Leurs distances par rapport au centre de Neptune vont de 48.230 km pour Naïade à 117.650 km pour Protéus.

Les satellites Triton et Néréide étaient connus depuis plus longtemps.

Triton est le plus gros des satellites de la planète, avec un diamètre de 2704 km. L'astronome anglais William Lassell le découvrit en 1846, à peine un mois après la découverte de Neptune. Evoluant à une distance moyenne du centre de Neptune de 354.760 km, Triton est l'un des trois objets de notre système dont l'atmosphère est constituée principalement d'azote, les deux autres étant Titan (le plus gros satellite de Saturne) et … la Terre ! L'atmosphère de Triton est cependant très ténue (1/70.000 de la pression atmosphérique terrestre). Une bonne part de l'azote de ce curieux objet est tout simplement gelée en raison de la température. Avec une moyenne de -235°C, Triton est l'objet le plus froid du Système Solaire (parmi tous ceux dont on a pu déterminer la température). Sa surface constituée principalement d'azote gelé est, à notre connaissance, unique pour un satellite dans le système solaire. Les dépôts de couleur rose qu'elle présente seraient dus à la présence de méthane gelé. Enfin, comme pour le rendre encore plus étonnant, Voyager 2 y a découvert des geysers projetant à plusieurs kilomètres d'altitude de l'azote gazeux et de sombres particules de poussière.
Très brillant, Triton reflète entre 60 et 95 % de la lumière qu'il reçoit !
Il se rapproche progressivement de Neptune et finira par s'y écraser dans quelques dizaines ou centaines de millions d'années, en beauté : cet impact pourrait doter Neptune d'anneaux semblables, voire plus grands encore, que ceux de Saturne !
A l'heure actuelle et en l'absence d'observations plus précises , nous pouvons sans doute considérer Triton comme un modèle de ce que pourrait être Pluton, la seule « planète » (ce terme est controversé) à n'avoir jamais reçu la visite d'une sonde.

Néréide a été découverte en 1949 par Gerard Kuiper. Elle met 360 jours à boucler son orbite (soit 5 jours de moins qu'il n'en faut à la Terre pour tourner autour du Soleil !). Et pour cause, ce petit corps de 340 km de diamètre environ possède une orbite très excentrique : il s'approche à environ 1.350.000 km du centre de Neptune pour ensuite s'en éloigner à plus de 9.600.000 km.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Neptune
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 27 Avr - 19:24

***Pluton***

(Pluton n'est plus considéré comme une planète)
Type de planète : ni planète tellurique, ni planète gazeuse. Planète sans doute rocheuse recouverte probablement de glace et de méthane gelé
Découverte : en 1930 par Clyde Tombaugh (USA)
Distance moyenne au Soleil : 5.906.376.200 km soit 39,48168677 U.A.(orbite très elliptique : la distance au Soleil varie de 29,6 U.A. à 49,6 U.A.)
Période de révolution : 247,92065 ans
Vitesse orbitale moyenne : 4,749 km/s
Inclinaison de l'orbite par rapport à l'écliptique : 17,14175 degrés
Diamètre équatorial : entre 2300 et 2400 km
Masse (Terre = 1) : 0,0025
Densité : 2
Gravité de surface (Terre = 1) : 0,066
Vitesse de libération équatoriale : 1,2 km/s
Température moyenne de surface : -220°C
Période de rotation : 6,38718 jours (rotation rétrograde)
Inclinaison de l'axe : 57,5 degrés selon The Visual Dictionary of the Universe ; 119,61 degrés selon JPL - Solar System Exploration
Constituants principaux de l'atmosphère : CH4 et N2 ?
Nombre d'anneaux : 0
Nombre de satellites : 3 :
1) Charon
2) Nix
3) Hydra

Découverte seulement en 1930 par l'astronome américain Clyde Tombaugh, Pluton est, parmi les 9 planètes dénombrées dans le Système Solaire, celle dont l'orbite s'éloigne le plus du Soleil. A une distance moyenne de plus de 5.900.000.000 km de celui-ci, il lui faut 248 ans pour effectuer une révolution complète. Une telle distance fait apparaître le Soleil, depuis Pluton, comme une étoile parmi les autres, certes très brillante. Son éloignement est aussi la cause du froid intense de la surface plutonienne : la température pourrait y descendre jusqu'à – 240°C (pour une moyenne de – 220°C à -215°C).

Pluton n'est décidément pas une planète comme les autres. Certains diront même qu'elle n'est tout simplement pas une planète. En effet, son diamètre n'est que de 2390 km ; elle est donc bien plus petite que les autres (en fait, elle est même plus petite que la Lune). En outre, sa composition possible (un noyau rocheux entouré d'un manteau de glace) ne permet de la classer, ni parmi les planètes telluriques, ni parmi les planètes gazeuses. Elle semble être recouverte d'une couche de méthane gelé, d'azote et de monoxyde de carbone qui, lorsque Pluton se rapproche du Soleil, s'échauffe et forme une légère atmosphère (la pression à la surface vaut un millionième de la pression atmosphérique terrestre). La gravité étant bien moindre sur Pluton que sur la Terre, cette atmosphère est plus étendue en altitude que celle de notre planète.

L'orbite de Pluton est nettement plus elliptique que celle des autres planètes. A tel point qu'à certains moments, Pluton se trouve en fait plus près du Soleil que Neptune. Ce fut d'ailleurs le cas récemment (de 1979 à 1999).

Tous ces éléments font d'elle un objet bien particulier, qui n'est pas sans faire penser aux astres de la ceinture de Kuiper, région lointaine de notre système, peuplée de corps glacés. Plutôt que de considérer Pluton comme la plus petite des planètes, nous pouvons donc également la voir comme l'un des plus grands objets de la ceinture de Kuiper connus à ce jour.

Pluton possède trois satellites. Le plus gros, Charon, a été découvert en 1978 par James Christy et sa composition paraît différente de celle de la planète. Il semble en effet être recouvert d'eau gelée plutôt que de méthane. Charon n'est en fait pas beaucoup plus petit que Pluton : son diamètre atteint 1186 km, soit à peu près la moitié de celui de Pluton. De ce fait, Pluton et Charon sont parfois considérés comme une planète double. Il est aussi intéressant de noter que l'un et l'autre se présentent continuellement la même face. Pour quelqu'un se trouvant sur Pluton, Charon paraîtrait immobile dans le ciel (et réciproquement).

Nous ne connaissons somme toute que peu de choses sur ce couple étrange, difficilement observable vu son éloignement de la Terre. Pluton n'a en effet été visitée par aucune sonde. La NASA a cependant lancé, le 19 janvier 2006, la première sonde à destination de Pluton. Cette sonde, appelée New Horizons, doit survoler Jupiter en février 2007, atteindre Pluton en juillet 2015 et poursuivre ensuite sa route pour étudier un ou plusieurs objets de la ceinture de Kuiper.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Pluton
Fausse image de Pluton
Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Pluton


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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 27 Avr - 19:25

***Sedna***

Situé dans un espace estimé vide par les astronomes, celui-ci est plus rouge et plus lumineux que n’importe quel objet du système solaire. Les scientifiques n’ont pas encore déterminé la raison de ces caractéristiques uniques. Il pourrait posséder une petite lune. Le mot planète est même utilisé pour le qualifier !

L’union astronomique internationale devrait approuver le nom d’ici peu. Certains scientifiques influents considèrent que cet objet ne devrait pas recevoir le statut de planète. Pluton n’aurait jamais dû recevoir le nom de planète du fait que beaucoup d’autres objets ronds, dont certains assez considérables, voguent après l’orbite de Neptune. Pluton a une taille légèrement supérieure à Sedna (2274km contre 1770 Km).

Sedna pourrait être l’astre le plus large qui orbite après Pluton dans le système solaire. Mais d’autres observations doivent être réalisées pour confirmer cette information. Sedna est à une distance approximative de 13 milliards de km soit une distance de 86 unités astronomiques (UA) par rapport au soleil. Pluton est située à une distance moyenne de 38,5 UA.

Les observations effectuées ont permis de déterminer que cette dernière suivait une trajectoire très elliptique.

Les scientifiques pensent que, comme Pluton, Sedna pourrait provenir de la ceinture d'astéroides de Kuiper. Ces objets auraient été poussés par la gravitation des planètes géantes pendant 4,6 milliards d’années, àge actuel du système solaire.

La composition de Sedna est encore inconnue mais on estime qu’elle est composée principalement de glace et de roche. Cependant, Sedna est presque aussi rouge que Mars. La raison de cette couleur n’a pas été déterminée actuellement.

(pas d'image)


***Xena***

Éris (anciennement et temporairement nommée 2003 UB313), et surnommée Xena par ses découvreurs est une planète naine du système solaire découverte par Michael E. Brown, Chad Trujillo et David Rabinowitz du California Institute of Technology, le 5 janvier 2005, sur des photographies prises le 21 octobre 2003. Il s'agit d'une des découvertes les plus récentes sur le système solaire et fut l'une des causes de la controverse du statut de planète accordé à Pluton. Sa nommination ne fut pas un hasard dans la mesure où ces découvreurs voulaient transmettre le caractère contestataire de la définition de planète (Éris est la déesse de la discorde dans la mythologie gréco - romaine).

Sa découverte fut immédiatement accompagnée par celle de son satellite naturelle , Dysnomie , fille d'éris dans la mythologie gréco - romaine , anciennement appelée Gabrielle pour les mêmes raisons que Xena. il s'agit d'un astre à peine visible (60 fois moins qu'Érisris) Quoiqu'il en soit , leur découverte eut des répercutions majeurs pour l'astronomie.
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MessageSujet: Le soleil   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Mar 28 Avr - 8:36

***Le Soleil***

Type d'étoile : étoile jaune de la séquence principale
Découverte : connu depuis l'antiquité (sans blague ;-) !)
Age estimé : 4,6 millards d'années
Distance moyenne à la Terre : près de 150.000.000 km = 1 U.A. (Unité Astronomique)
Diamètre équatorial : 1.390.000 km
Masse : près de 333.000 fois la masse de la Terre
Densité : 1,41
Gravité de surface (Terre = 1) : 28
Température moyenne de surface : 5500°C
Température estimée du coeur : 15.000.000°C
Magnitude apparente : -26,7
Magnitude absolue : 4,83
Période de rotation polaire : 35 jours
Période de rotation équatoriale : 25 jours

Sans lui, il ne ferait pas bon vivre sur Terre… Sa lumière permet aux plantes vertes de réaliser les réactions de photosynthèse auxquelles nous devons une atmosphère riche en oxygène. Il influence aussi grandement le climat, les courants marins, les vents, les saisons, le cycle de l'eau, la production de nourriture, …

Formé il y a plus ou moins 4,5 milliards d'années, le Soleil occupe, c'est le moins que l'on puisse dire, une place prépondérante dans le système solaire (qui ne s'appelle pas comme cela pour rien !). Il est, bien entendu, le plus volumineux des objets de ce système, son diamètre atteignant 1.390.000 km (presque 110 fois celui de la Terre). Avec une masse équivalant à 333.400 fois celle de la Terre, notre étoile concentre en son sein 99,86 % de la masse totale du système solaire ! Au cœur du Soleil, la pression atteint plus d'un milliard de fois la pression atmosphérique terrestre, la densité vaut environ 160 fois celle de l'eau et la température de 16 millions de degrés permet à des réactions de fusion nucléaire de se produire. Car c'est bien de là qu'il tire, comme toute étoile, son énergie colossale : il en produit, chaque seconde, autant que l'explosion de 100 milliards de tonnes de TNT !
L'énergie dégagée n'est cependant pas constante. L'activité du Soleil est cyclique, 11 ans s'écoulant entre deux maxima.
A mesure que l'on s'éloigne du centre du Soleil, la température diminue tout d'abord. A la « surface » (une couche de 500 km d'épaisseur appelée photosphère), la température dépasse tout de même encore les 5500°C. Les photons produits au centre du Soleil mettent quelques centaines de milliers d'années pour atteindre cette surface !
Au-delà de la photosphère, s'étend la chromosphère. La température y augmente jusqu'à 50.000 °C environ, tandis que la densité diminue jusqu'à 1/100.000 de ce qu'elle valait dans la photosphère.
Enfin, vient la couronne, région extrêmement chaude (plusieurs millions de degrés) d'où provient un flux de particules, le « vent solaire », qui se répand dans tout le système solaire… La raison du curieux et formidable échauffement se produisant entre la photosphère et la couronne serait dû à des transferts d'énergie magnétique de la première vers la seconde.

A une distance moyenne du Soleil d'un peu moins de 150.000.000 km, nous bénéficions de suffisamment de son énergie lumineuse et thermique sans risquer d'être calcinés comme l'est Mercure. Sans l'atmosphère terrestre, nous serions cependant encore exposés à des rayonnements solaires extrêmement dangereux. D'où les dangers présentés par la disparition de la couche d'ozone qui intercepte bon nombre d'entre eux…

Outre les observations faites depuis la Terre ou depuis des satellites en orbite autour de celle-ci, des sondes spécifiquement destinées à l'étude du Soleil ont été lancées. Ce fut le cas le 6 octobre 1990 et le 8 août 2001 respectivement pour les sondes Ulysses et Genesis. Toutes deux sont en service à l'heure actuelle.
La première, mission conjointe de l'ESA (agence spatiale européenne) et de la NASA (agence spatiale américaine), a pour but d'étudier notre étoile sous un angle assez particulier.
En effet, la plupart des objets tournant autour du Soleil le font dans des plans proches de celui correspondant à l'orbite de la Terre (l'écliptique). Or, Ulysses voyage tout à fait hors de ce plan, de manière à regarder le Soleil sous des latitudes inédites et notamment à étudier ses pôles. Le premier survol du pôle sud du Soleil eut lieu en 1994, le pôle nord étant quant à lui observé pour la première fois en 1995.
La mission américaine Genesis a, elle, pour but de collecter des particules provenant du vent solaire, puis de les ramener sur Terre. La sonde a été placée en un point où les attractions du Soleil et de la Terre se compensent. Après deux ans de collectes d'échantillons, la sonde reviendra sur Terre, sera interceptée durant sa descente en parachute dans l'atmosphère par un hélicoptère qui ramènera à bon port (c'est-à-dire au Johnson Space Center de Houston, Texas) les échantillons de manière à permettre leur analyse.

Le Soleil, vu par le satellite SOHO à l'aide du EIT (Extreme-Ultraviolet Imaging Telescope), le 28 février 2000, à une longueur d'onde de 304 Å
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Mar 28 Avr - 8:54

***La Terre***

Type de planète : planète tellurique
Découverte : connue depuis l'Antiquité (est-il nécessaire de le préciser ? ;-) )
Distance moyenne au Soleil : 149.597.890 km = 1 U.A.
Période de révolution : 365,26 jours
Vitesse orbitale moyenne : 29,79 km/s
Inclinaison de l'orbite par rapport à l'écliptique : 0 degré
Diamètre équatorial : 12.756 km
Masse (Terre = 1) : 1
Densité : 5,52
Gravité de surface (Terre = 1) : 1
Vitesse de libération équatoriale : 11,2 km/s
Température moyenne de surface : 15°C
Période de rotation : 23,93 heures
Inclinaison de l'axe : 23,45 degrés
Constituants principaux de l'atmosphère : N2 , O2
Nombre d'anneaux : 0
Nombre de satellites : 1 :
La Lune

Notre bonne vieille planète est le seul endroit de l'univers dont nous avons la certitude qu'il abrite de la vie. Cette vie est très diversifiée et, dans le cas de l'Homme, intelligente. Au vu de ce « scoop », le lecteur sera sûrement intéressé de savoir quels sont les éléments qui rendent la Terre si particulière et y ont permis le développement de la vie.

Sa distance du Soleil est un premier facteur. Troisième planète à partir du Soleil, parcourant son orbite en un an à une distance moyenne de 150.000.000 km de notre étoile, la Terre est la seule planète du système solaire à se trouver dans la région extrêmement limitée où l'eau peut exister à l'état liquide, condition dont l'importance pour le développement d'une vie comme la nôtre est évidente. Plus près du Soleil, l'eau se vaporiserait ; plus loin, elle gèlerait (comme sur Mars, par exemple), rendant la planète, du même coup, beaucoup moins hospitalière.

Il ne suffit pas que l'eau liquide puisse exister, il faut encore qu'elle soit présente. La Terre n'en manque cependant pas : les océans d'au moins 4000 m de profondeur couvrent presque 70 % de sa surface. Cette présence massive d'eau influence d'ailleurs grandement le climat terrestre.

Il nous semble que la constitution de notre planète joue également un rôle. La Terre, avec un diamètre de 12.756,28 km, est la plus grosse des planètes telluriques (c'est-à-dire disposant d'une surface solide). Nous imaginons mal une vie se développer dans l'atmosphère d'une planète gazeuse telle Jupiter.

Son atmosphère, enfin, composée à 78 % d'azote et à 21 % d'oxygène, est un élément primordial. Outre le fait qu'elle nous permet de respirer, elle nous protège de la plupart des rayonnements dangereux du Soleil (c'est notamment le rôle de la fameuse couche d'ozone) et de la plupart des météores. Ces derniers brûlent en effet généralement au contact de l'air avant de toucher le sol.
De plus, cette atmosphère est suffisamment dense que pour provoquer un effet de serre permettant de maintenir, y compris la nuit, des températures supportables (la température moyenne avoisine les 15°C). Il importe toutefois que cet effet de serre ne s'amplifie pas exagérément car ceci pourrait provoquer, outre une montée du niveau des mers, des changements climatiques dont les conséquences pourraient être dramatiques. Un cas d'effet de serre exagéré (heureusement, nous sommes loin d'un tel extrême) est celui qui règne sur Vénus, entraînant en permanence des températures pouvant atteindre 450°C. Inversement, la planète Mars ne connaît qu'un effet de serre ridicule, insuffisant pour maintenir des températures aussi agréables que sur Terre.

Terminons par quelques caractéristiques intéressantes supplémentaires de notre planète.

L'inclinaison de son axe de rotation, de 23° 27' par rapport à la perpendiculaire au plan de l'orbite, est responsable des saisons, l'atmosphère étant d'autant plus chaude que les rayons solaires tombent plus perpendiculairement au sol. En hiver, ils nous arrivent suivant un angle plus important (par rapport à la verticale) qu'en été, d'où des températures plus faibles.

La surface terrestre n'est pas figée : elle est formée de plusieurs plaques qui dérivent sur un manteau de roches en fusion, provoquant des tremblements de terre, des éruptions volcaniques…

Tournant rapidement sur elle-même (en un jour) et possédant un cœur composé de fer et de nickel, la Terre dispose d'un champ magnétique. Celui-ci dévie des particules du vent solaire qui, au contact de l'atmosphère, provoquent les aurores polaires.

Notre planète dispose d'un unique satellite naturel : la Lune. Celle-ci, d'une taille importante pour un satellite (son diamètre de 3474,8km est plus grand que celui de Pluton), exerce une influence non négligeable sur la Terre (marées, notamment). La présence de la Lune a contribué à stabiliser le climat terrestre et a pu ainsi influer sur le développement de la vie terrestre.

De très nombreux satellites artificiels ont été mis en orbite terrestre dans des buts scientifiques, mais aussi pour des applications militaires et commerciales. Le premier d'entre eux fut le satellite russe Spoutnik 1, lancé le 4 octobre 1957. Des sondes spatiales ont également permis d'étudier notre planète « de l'extérieur », avec un peu de recul. Enfin, toutes les missions habitées se sont jusqu'à présent déroulées à proximité immédiate de notre planète, les plus lointaines étant les missions Apollo à destination de la Lune (1968-1972)…

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Terre


***La lune***

La Lune

Découverte : connue depuis l'Antiquité
Distance moyenne à la Terre : 384.401 km
Période de révolution autour de la Terre : 27,321661 jours
Vitesse orbitale moyenne : 1,023 km/s
Inclinaison de l'orbite : de 18,28 à 28,58 degrés
Diamètre équatorial : 3474,8 km
Masse (Terre = 1) : 0,012
Densité : 3,341
Gravité de surface (Terre = 1) : 0,166
Vitesse de libération équatoriale : 2,38 km/s
Température moyenne de surface : de -153°C la nuit à 107°C le jour
Période de rotation : 27,321661 jours
Constituants principaux de l'atmosphère : pas d'atmosphère

Avec un diamètre de 3474,8 km, l'unique satellite naturel de notre Terre, la Lune, est le cinquième plus gros du Système Solaire, après Ganymède (satellite de Jupiter), Titan (satellite de Saturne), Callisto et Io (satellites de Jupiter). Le diamètre de la Terre n'étant que 3,67 fois plus grand (12.756,28 km), on pourrait presque considérer le système Terre-Lune comme une planète double.

La Lune met 27,32 jours pour faire le tour de la Terre, à une distance de 384.401 km. Elle fait un tour sur elle-même dans le même temps, ce qui fait qu'elle nous présente toujours la même face. C'est ce qu'on appelle une « rotation synchrone ».

Sa présence a des effets importants sur notre planète (marées…) qui ont peut-être agi sur le développement de la vie en stabilisant le climat terrestre.

La Lune pourrait avoir été créée, il y a 4,5 milliards d'années (l'âge des plus anciennes roches lunaires collectées), par l'accumulation de débris provenant d'une collision entre la Terre et un objet de la taille de Mars. Les zones sombres (présentes surtout sur la face visible de la Lune), appelées « mers », sont en fait des bassins résultant d'impacts et qui ont été remplis par des coulées de laves, il y a de cela 2,5 à 4 milliards d'années. Après cette période volcanique, la Lune s'est refroidie et ne fut plus troublée que par les impacts de météorites et de comètes. Sa surface est à présent recouverte d'une couche de poussière dont l'épaisseur varie de 2 mètres environ pour les surfaces les plus récentes à peut-être 20 mètres pour les plus anciennes.

Il n'y a pas, sur la Lune, de volcans en activité ni de plaques en mouvement comme sur Terre mais de faibles secousses sismiques (dues probablement à l'attraction de la Terre) ont été détectées à plusieurs centaines de kilomètres de profondeur. De même, de petites éruptions de gaz en provenance de certains cratères (dont Aristarque) ont été signalées. On a aussi remarqué des zones d'activité magnétique mais la Lune ne possède pas de champ magnétique comparable à celui de la Terre.

Les missions Lunar Orbiter, dans les années 1960, ont aussi révélé des zones d'attraction gravitationnelle plus importante au-dessus des mers. Ceci pourrait être une conséquence de la densité plus élevée des couches de lave qui remplissent ces mers.

Plus récemment, en 1998, la sonde Lunar Prospector a découvert de la glace d'eau aux pôles. Elle proviendrait de comètes qui auraient percuté la Lune. Une partie de cette eau aurait ensuite migré vers les zones les plus sombres et les plus froides des pôles. C'est ainsi qu'elle ne se serait pas vaporisée car, si la température n'est que de –153°C en moyenne la nuit, elle atteint 107°C le jour étant donné l'absence d'atmosphère.

La Lune a fait l'objet d'observations de la part de nombreuses sondes (citons les Luna et Zond russes, les Ranger, Surveyor, Lunar Orbiter, Galileo, Clementine et Lunar Prospector américains, la sonde européenne SMART-1 et la sonde japonaise Hiten). C'est aussi le seul astre (à part la Terre) à avoir été visité par l'Homme. Au total, plus de 70 missions ont été envoyées vers la Lune, 12 astronautes (tous américains) s'y sont posés entre 1969 et 1972 et ont ramené sur Terre 382 kg de roches lunaires.

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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Jeu 30 Avr - 6:31

*** Trou noir ***

L’idée du « trou noir » est née il y a deux siècles. Désignant des astres hypothétiques qui seraient capables d’engloutir toute matière passant à leur portée, les trous noirs sont les corps célestes les plus mystérieux.

La théorie du trou noir fascine car, théoriquement, elle permettrait de voyager dans l'espace de manière instantanée. Mais qu'en est-il vraiment ?

>> La théorie du trou noir

Le terme « trou noir » a été employé pour la première fois en 1967 par John Wheeler. Grâce à nos connaissances sur les mécanismes de formation et de mort des étoiles, l’existence des trous noirs a pu être confirmée.
Pour simplifier, on peut dire que la théorie est partie du principe qu’à priori, rien ne s’oppose à ce qu’il puisse exister des objets si denses et si massifs que la lumière elle-même ne pourrait s’en échapper.

Selon Newton, « tous les objets de l’univers s’attirent mutuellement avec une force inversement proportionnelle au carré de la distance ».

Ce qui signifie que pour échapper à l’attraction gravitationnelle exercée par une planète ou une étoile, il faut dépasser la vitesse de la lumière.

La vitesse suffisante est appelée « vitesse de libération ». Exemple : pour quitter la Terre, une fusée doit atteindre 11,2 Km/s. La vitesse de libération de la Terre est donc de 11,2 Km/s

Donc, si on suppose qu’il existe des astres suffisamment massifs pour que la lumière elle-même ne puisse s’en échapper, cela signifie que la vitesse de libération de ces astres est supérieure à celle de la lumière soit environ 300 000 Km/s.

Cette théorie a été émise conjointement par John Michell en 1783 et par Pierre Simon de Laplace en 1796.
Mais à cette époque on ne connaissait pas encore la vitesse de la lumière.

>> Qu’est ce qu’un trou noir ?

En réalité, les trous noirs ne sont rien d’autre que des résidus d’étoiles massives qui ont explosé en supernova.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Supernova_001
Les restes de la supernova Puppis A. ©️ NASA



Après l’explosion, il reste au centre de l’astre mort un noyau ultra dense de quelques kilomètres de diamètre.

Il y a à partir de là deux solutions :

1/ Si sa masse ne dépasse pas trois fois celle du soleil, le noyau dense ne peut plus se comprimer et demeure en l’état. C’est une étoile à neutrons.

2/ Si sa masse dépasse d’au moins trois fois celle du soleil, la gravité devient si forte que l’effondrement sur lui-même se poursuit. L’astre mort devient alors un trou noir.

Donc, quand une étoile a épuisé son hydrogène, elle s'effondre sous l'effet de sa propre gravité. L'étoile devient des centaines de fois plus grosse: c'est une géante rouge.

Si l'étoile est plus massive que le soleil, elle devient plus grande qu'une géante rouge: c'est une supergéante.

Puis la supergéante s'effondre brutalement et libère une énergie phénoménale qui pulvérise l'étoile: c'est une supernova. Les trous noirs sont donc la conséquence de la mort des étoiles les plus massives.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Mort_etoile

>> Que font les trous noirs ?

Selon le principe de la relativité générale, tout corps déforme l’espace temps qui l’entoure. Cette déformation de l’espace-temps n’est pas perceptible près de la Terre qui n’est pas massive.

Cette déformation est déjà observable près du soleil.

A proximité d’un trou noir, elle est très marquée. Donc, les distances sont raccourcies. Par exemple, les durées seraient allongées. Une seconde serait plus longue à côté d’un trou noir que sur Terre.
Ainsi, plus on se rapproche d’un trou noir et plus le temps se ralentit.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Supernova_003
Le 24 février 1987, cette supernova a explosé dans le Grand Nuage de Magellan (©️ Nasa)

Mais, dans la mesure où toutes nos lois physiques ne peuvent s’appliquer, personne ne peut dire vraiment ce qui se passe au sein d’un trou noir.
Tout objet qui entre dans l’horizon d’un trou noir s’y enfonce sans retour possible.

Théoriquement, on pourrait s’approcher d’un trou noir à une certaine distance et se satelliser autour s’en s’y engloutir. Mais, l’expérience n’a jamais été tentée.

>> Observation d’un trou noir

En 1997, une équipe du service d’astrophysique du CEA a réussi, pour la première fois, à observer les phénomènes qui se produisent à proximité d’un trou noir.

Il s’agissait dans ce cas précis de matière arrachée à une étoile voisine. L’astre baptisé GRS 1915+105 était à 40 000 années-lumière de la Terre.
Il avait été détecté en 1992.

Dans la mesure où des supernovas explosent en permanence au sein de la galaxie, il se créerait de nouveaux trous noirs en continu.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Supernova_002
Noyau de la galaxie NGC 4261, vu par le téléscope spatial Hubble. Il ressemble à un disque d'accrétation entourant un trou noir hypermassif (©️ Digital Vision LTD)

Il faut souligner que l'on peut observer ce qui se passe dans le voisinage d'un trou noir mais pas le trou noir par lui-même. La lumière ne pouvant s'échapper d'un trou noir, il est invisible.

Les représentations qu'on peut en avoir ne sont que des vues d'artiste.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Trou_noir
Représentation d'un trou noir. ©️ Terra Nova

>> Trou noir et voyage interstellaire


Les trous noirs auraient un symétrique dans une autre partie de l’univers. Par opposition, on les appelle des fontaines blanches ou « trous blancs ».

Si un trou noir absorbe la matière, le trou blanc la rejette.

Donc, en théorie, un trou noir relié à un trou blanc créerait une porte spatio-temporelle. Ce serait donc un voyage instantané.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Trou_noir_002
Représentation d'un trou noir absorbant la matière . ©️ Terra Nova

Prenons le cas d’un voyage qui serait effectué par un équipage vers les espaces interstellaires à bord d’un vaisseau. Le principe a bien sûr été largement étudié avec notamment le projet Dédale élaboré dans les années 70.

Très schématiquement, disons que le concept se basait sur de nouvelles avancées en physique nucléaire, notamment sur la fusion.

Si un vaisseau était capable de se déplacer à 90% de la vitesse de la lumière, il serait soumis à la déformation de l’espace-temps.
Par exemple, Alpha du Centaure, distante de 4,3 années-lumière serait atteinte en 3 ans. Le centre de la Voie Lactée, à 30 000 années-lumière, serait atteint en 10 ans.
Mais, sur Terre, des millions d’années se seraient écoulés.
Ce type de voyage serait donc sans retour.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Supernova_004
La nébuleuse du Crabe est ce qui reste de la première supernova du millénaire, qui explosa en 1054 (©️ Digital Vision LTD)

On comprend mieux pourquoi les trous noirs fascinent autant. Ils pourraient représenter le seul moyen de voyager instantanément dans l’univers.
Malheureusement, le champ gravitationnel exerce des effets tellement destructeurs que le passage dans un trou noir nous semble définitivement impossible.



Dernière édition par Magma le Ven 16 Oct - 7:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Jeu 30 Avr - 6:50

*** trou de ver ***

Un trou de ver est un « tunnel » reliant un trou noir et un trou blanc.
À partir des équations de la relativité générale, en 1935, Einstein et Rosen[1] découvraient que les singularités de l'espace-temps formaient en réalité des puits gravitationnels de densité et de courbure d'espace-temps infinis. Cette singularité gravitationnelle fut reprise plus tard pour illustrer la géométrie des trous noirs.

Un trou blanc, aussi appelé fontaine blanche, est le symétrique d’un trou noir. Au lieu d’aspirer toute matière, le trou blanc l’expulse et serait alimenté par un trou noir.

Les trous de ver et les trous blancs sont des concepts purement théoriques : l'existence ou la formation physique de tels objets dans l'Univers sont restés non vérifiés.
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Jeu 30 Avr - 7:10

*** La voie lacté ***

La Voie lactée (appelée aussi « notre galaxie », ou parfois simplement « la Galaxie », avec une majuscule) est le nom de la galaxie dans laquelle se situent le Système solaire où vit l’humanité, ainsi que toutes les étoiles visibles à l’œil nu. Elle est partiellement visible dans de bonnes conditions d’observations (absence de pollution lumineuse), notamment sous les tropiques, sous la forme d’une bande plus claire dans le ciel nocturne, la « voie lactée ». Comme nous sommes en son sein, et plus précisément à sa périphérie, il est difficile de connaître sa forme exacte, mais l’on sait que sa forme est assez semblable à celle de la Galaxie d’Andromède. Il s'agit donc d'une galaxie spirale, mais il est difficile d'établir s'il s'agit d'une galaxie spirale ordinaire ou d'une galaxie spirale barrée, son noyau présentant une barre de faible extension découverte en 1991. Le type de spirale (a, b ou c selon le degré d'ouverture des bras) est lui aussi difficile à déterminer du fait que nous n'avons pas de vue externe de notre Galaxie. Divers arguments favorisent des bras plutôt fermés (b) ou plutôt ouverts (c) aussi son type est-il considéré comme étant S(B)bc.

En tout état de cause, sa forme générale est un disque de 25 000 pc de diamètre comportant un bulbe central, lui-même entouré d’un halo sphérique de faible densité de 30 kpc de diamètre. Elle contient entre 200 et 400 milliards d’étoiles, dont le Soleil[6], pour une masse totale évaluée de l'ordre de plusieurs centaines de milliards de masses solaires.

La dénomination « voie lactée » désignait d’abord uniquement la partie observable à l’œil nu de notre galaxie qui crée la bande blanchâtre tracée dans le ciel nocturne par le disque galactique, mais elle est maintenant fréquemment utilisée pour désigner toute notre galaxie : elle s’écrit alors « Voie lactée » avec une majuscule, comme la Galaxie (notre galaxie) ou le Soleil (notre soleil).

Le centre galactique
Le bulbe galactique. Les étoiles primaires de la constellation du Sagittaire sont entourées en rouge.

Le diamètre du disque galactique, qui présente un renflement en son centre, est de 70 000 à 100 000 années-lumière. La distance séparant le centre du Soleil est à présent estimée à 26 000 ± 1 400 années-lumière. En effet, on pensait autrefois que cette distance était de 35 000 années-lumière.

Le centre galactique abrite un objet compact de très grande masse (nommé Sagittarius A*) qui est un trou noir supermassif dont la masse est égale à 4 millions de fois celle du Soleil. D’ailleurs, on pense que la plupart des galaxies contiennent un tel trou noir en leur centre.

La barre de la Galaxie est d’une longueur d’environ 27 000 années-lumière et est placée à 44 ± 10° par rapport au segment Soleil - centre galactique. Il est principalement composé d’anciennes étoiles rouges, à savoir des naines et des géantes rouges). Cette barre est entourée par un anneau appelé « l’anneau de 5 kpc ». Celui-ci contient une grande partie de l’hydrogène moléculaire présent de la Galaxie et est sans doute la partie la plus active concernant la formation d’étoiles. Vu depuis la galaxie d'Andromède, ce serait l’élément le plus brillant de notre galaxie.

Le Soleil dans notre galaxie

Le Soleil se trouve proche de la périphérie à environ 8 600 parsecs[21] du centre galactique, mais à seulement 15 parsecs du plan équatorial.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) 600px-Milky_Way_2005
Vue d’artiste de la Voie lactée, obtenue à partir des mesures de mouvements d’étoiles caractéristiques ; notre galaxie est de type spirale avec un barreau dense autour du bulbe du centre galactique ; le Système solaire est proche de la périphérie, dans un des « bras » de la spirale et, dans le ciel nocturne, on observe la trainée laiteuse de la « voie lactée » par sa tranche, plus dense en direction du centre galactique.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Voie-lactee.1196372018
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 22 Juin - 2:20

Il y a longtemps que je n'ai fait évoluer ce poste.

Mais dernièrement je lisais la description d'une étoile, et je suis tombé sur ceci qui est plutôt intéressant. Une autre étoile géante supérieur de loin a notre soleil.


Bételgeuse:
Bételgeuse (α Orionis) est une étoile variable semi-régulière, une supergéante rouge de la constellation d’Orion, située à 640 années-lumière. C’est la 9e plus brillante étoile du ciel. Bien qu'ayant la désignation de "alpha" dans la Désignation de Bayer, elle n'est que la deuxième de la constellation d'Orion, derrière Rigel. Elle forme l'un des angles du triangle d'hiver.

Bételgeuse est une supergéante rouge, l'une des plus grandes étoiles connues. Si Bételgeuse était au centre du système solaire, son rayon s'étendrait entre l'orbite de Mars et celle de Jupiter.

Le diamètre angulaire de Bételgeuse a été la première mesure d'un diamètre d'étoile, faite en 1920-1921 par les astronomes Michelson et Pease avec le télescope Hooker de l'observatoire du Mont Wilson.

Information scientifique sur l'univers (hors jeu) 290px-Betelgeuse_star_%28Hubble%29
Bételgeuse vue par le téléscope spatial hubble.
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 24 Aoû - 1:44

"ua" ou Unité Astronomique.

Voilà que la vitesse lumière a été établie, on considère qu'un unité astronomique est basé sur la distance terre, soleil. Nous savons que la lumière du soleil prend 8 minutes pour atteindre la terre. Ainsi elle parcours (149 597 870,691 ± 0,030) km.

Donc pour chaque ua on considère que 8 minutes vitesse lumière équivaux vulgairement a 150 millions de kilomètres.

Distance moyenne des planètes du système solaire au Soleil

* Mercure : 0,39 ua
* Vénus : 0,72 ua
* Terre : 1 ua
* Mars : 1,52 ua
* Jupiter : 5,21 ua
* Saturne : 9,52 ua
* Uranus : 19,16 ua
* Neptune : 30,11 ua

On n'utilise la distance de "ua" seulement a l'intérieur même d'un Système solaire. (plus souvent le notre) en raison que l'année lumière est plus facile a calculé pour les distance plus éloigné.

25 année lumière équivaudrais en "ua" a environ.

246 375 000 000 000 Km
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 24 Aoû - 2:00

Parsec

Le parsec (symbole pc) est une unité de longueur utilisée en astronomie. Son nom vient de la contraction de « parallaxe-seconde ».

Cette unité résulte de l’utilisation d’une méthode trigonométrique dite « méthode de la parallaxe », servant à déterminer la distance séparant un observateur d’un objet éloigné quelconque, à la mesure de la distance des objets célestes.

Le parsec est défini comme étant la distance à laquelle une unité astronomique (ua) sous-tend un angle d’une seconde d'arc. Si la parallaxe d’une étoile est mesurée en secondes d’arc, alors la distance entre cette étoile et le Soleil, exprimée en parsecs, est égale à l’inverse de cette valeur.

Comme le montre le calcul ci-dessous, un parsec vaut 3,085 677×1016 m, soit environ 3,261 564 années-lumière.

Pour des raisons pratiques, les astronomes expriment souvent les distances des objets astronomiques en parsecs plutôt qu’en années-lumière.

Ainsi on pourrait dire que dans empire universe 3 année lumière sépare chaque Système solaire, dans ce qu'ils aurait du écrire la galaxie et non l'univers.
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 24 Aoû - 2:14

Deneb

Je ne vous ai pas encore parler de Deneb, une étoile (type soleil) que j'ai appris a aimé depuis que je joue a ce jeu. En faite, pendant que je cherchais un nom de planète a mes colonie j'ai cherché le net a la recherche de nom et je suis tombé sur Deneb. Puis j'ai lu des information a propos de cette étoiles. Que je vais partagé avec vous aujourd'hui. Je ne vais gardé que les grandes ligne intéressante bien que j'aie encore plus d'information sur celle ci.



Vue de la Terre, c'est la dix-neuvième étoile la plus brillante (magnitude apparente 1,25).
Deneb, Alpha Lyrae (Véga) et Alpha Aquilae (Altaïr), trois étoiles très brillantes, sont très visibles en été dans le ciel nocturne et forment ce qu'on appelle le triangle d'été. (J'ai personnellement vue ces 3 étoiles cet été pendant un feu de camp. J'ai pu les localisé avec un programme et un portable, (programme que je vais partagé avec vous) En me basant sur Vega et Jupiter qui paraisse beaucoup de ce temps ci au québec.)

La distance exacte de la Terre à Deneb est mal connue ; la plupart des étoiles situées à des distances similaires ne sont pas visibles à l'œil nu et ne peuvent être identifiées que sur des catalogues d'étoiles quand elles sont connues. Différentes sources donnent des distances variant entre 1600 et 3200 années-lumière (500-1000 parsec). (C'est gigantesque quand on y pense ! sa prendrait 3 200 ans a la lumières de partir de cette étoiles pour venir jusqu'à nous.)

Sa luminosité est environ 60 000 fois plus élevée que celle du Soleil : si Deneb était une source ponctuelle de lumière située à la même distance que le Soleil, sa lumière serait plus intense que la plupart des lasers industriels.

Sans surprise, Deneb est une supergéante bleue, 200 fois plus grande que le Soleil (placée à sa place, elle s'étendrait bien au-delà de l'orbite terrestre), l'une des plus grandes que l'on connaisse et une masse de 25 fois celle du Soleil. Elle finira vraisemblablement en supernova d'ici un million d'années.
(Vous imaginez, on déposerais Deneb a la même place que notre beau soleil et ici sur terre on serait en plein dans le coeur de Deneb. qui finirait sa course entre terre et mars. TROP IMMENSE)
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Lun 24 Aoû - 2:17

Programme intéressant en temps réel gratuit sur le net.

http://www.stellarium.org/fr/

J'ai utilisé ce programme pour regarder notre ciel avec un portable pendant un feux de camp. Il est extraordinaire, vous pouvez maintenant dire le nom des planètes que vous voyez dans le ciel, la distance entre vous et elle. Avec une connexion internet en plus vous pourrez connaitre des information sur chaque étoiles que vous verrez. Pour les amateurs du genre c'est un incontournable.
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MessageSujet: Re: Information scientifique sur l'univers (hors jeu)   Information scientifique sur l'univers (hors jeu) Grade11Ven 16 Oct - 5:51

Un ami ma fait découvrir ce petit vidéo qui nous fait sentir ... comme un petit grain de poussière dans l'univers.

Visionner le sa en vaut la peine !

Vous verrez vers la fin du vidéo Betelgeuse l'étoile décrite plus haut et vous verrez a quel point elle est immense, même notre majestueux soleil est si petit a coté de se colosse spatial.

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